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  • Histoire d'une croisière en voilier de Tanger à Afua (Brésil), passant par Madère, Dakhla (Maroc), Dakar, Le Cap Vert, Salvador de Bahia, l'Amazone Belem, Manaus jusqu'à Afua. Retour par les Antilles, les Açores et Gibraltar jusqu'à Sète.
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16 novembre 2010

Sine Saloun

Gros problèmes de connexion internet depuis le retour du Sine Saloun. On peut accéder aux blogs mais l'accès aux messageries est impossible pour tous. Problème de serveur local ?? d'"internet explorer" ?

l'accès au blog est irrégulier et je profite de "fenêtre" pour publier

Echappée vers le sud et le Sine Saloun, 

le mercredi 10 novembre. A 60 miles au sud (110 km) 11 à 12 heures de traversée prévues.le départ à la voile, pendant 1 heure avec un vent très variable , changeant de nord-est, puis le reste au moteur.

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de Dakar au Sine Saloun

En route la mer est très fréquentée : des barques de pêcheur partout, basses au ras de l’eau, parfois à peine visibles, des grands signes et une fois un geste simulacre de tir au fusil vers nous !! amusement sans doute,mais qui nous intrigue un peu pensant à ces gens qui n’ont rien, qui travaillent comme des forçats et voient passer des voiliers riches et tentants et sans défense. Des filets et des fanions de casiers de pêche à éviter. Mais aussi des bâtiments militaires en éxercice dont le « Tonnerre », porte-hélicoptère français qui passe très près de nous.

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Claude fait un essai d’appel VHF, car un de ses amis est à bord : aucune réponse.

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Vers 18 heures entrée dans le chenal du Sine Saloun

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et mouillage devant le village de pêcheur de Djifere.


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C’est le coucher du soleil et le retour de toutes les barques de pêche.

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On ne se lasse pas de ces couchers de soleil sur l’immensité, le calme du village : le bout du monde.

Un verre d’accueil à terre et repas au bateau avec JP et Evelyne de Pacific-Cool. Surprise pas de moustiques, par contre des odeurs fortes de poisson apportées par le vent. Claude essai la grande moustiquaire de cockpit qu’il a faite faire à Dakar : déception, difficile à manier, à installer, le reste du bateau n’est pas protégé.

Jeudi 11 novembre.

Position du bateau au mouillage à Djifere

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Une randonnée en car est organisée vers un village et son marché. 2 cars brinquebalants nous emmènent sur la piste de terre rouge,

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défoncée à travers un paysage de lagunes,

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où l’eau de mer et les étangs se mêlent, une sorte de paysage camarguais, très bas, réserve d’oiseaux,

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et surtout pays de baobabs, l’arbre du Sénégal.

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Une première halte au pied d’un immense et multicentenaire baobab avec ses marchands inévitables et ses petits gamins joueurs.

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Un trou permet de pénétrer dans le tronc évidé.

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On pourrait y entrer une cinquantaine de personnes. Les plus souples, j’en suis encore, pénètrent suivant une technique pied et tête en avant.

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Des chauves souris s’ébrouent et tapissent le plafond dans une demi-pénombre.

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La route continue jusqu’au village de N’nenyene et là c’est le Sénégal profond,

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le marché aux animaux, aux fruits et légumes, aux accessoires,

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couleurs, odeurs, la terre, la poussière, les vêtements multicolores.

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Des vieux sont assis, c’est un lieu de réunion mais ils sont là et ne parlent pas.

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Un vieux sénégalais de 90 ans me dit bonjour, me souhaite la bienvenue et dans son dialecte traduit, dit vouloir être mon ami, les moins vieux qui traduisent sont autour : un sacré bon moment.

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Les 3 gars d’une épicerie qui demandent à être pris en photo pour que je leur envoie. Il y a ceux qui ne veulent pas être photographiés.

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Tout à coup surgissent 3 énormes véhicules de brousse aux roues énormes, pleins de touristes bien rangés, qui semblent envahir le village comme des militaires, prêts à écraser les étals et les gens. Tourisme organisé par l’enseigne Carrefour.

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Au retour notre car tombe en panne d’essence, l’autre continue, un taxi qui passe par là une heure plus tard apporte un jerrican de gas oil, entre temps on regarde la vie de la piste, les paysans qui passent sur leurs ânes, les animaux, la végétation ; les bruits et les odeurs ; on prend le temps africain, absence de temps, on n’est pas pressés. Il fait très chaud.

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Sine Saloun

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De retour au village de pêcheur de Djifere, les annexes sont sur la plage,

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on est assiégés par des piroguiers qui nous proposent des tours dans la mangrove, des visites de village : lequel choisir ? l’un s’appelle « Paco Rabane », un autre Moïse, un autre Babacar. On ne peut mettre pied à terre sans être harcelés.

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Déambulation au bord de mer au retour des pêcheurs,

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barques colorées, odeurs oppressantes de poisson qui traine dans le sable,

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porteurs de casiers à poissons,

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quartier du séchage des poissons, concassage des coquillages sur un véritable tas d’ordure. A l’approche, en quelques secondes une invasion de petites fourmis sur les jambes.

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Poisson qui pourrit, poisson qui sèche, mouches envahissantes, odeur prenante. Une partie pour la consommation locale, une partie part de suite pour Dakar.

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Les pirogues sont effilées, peintes multicolores, avec inscrit sur la coque le nom de l’épouse du propriétaire, ou d’un être cher. Un petit fanion, sans signification spéciale. Un moteur hors-bord les propulse à grande vitesse au ras de l’eau. Ils pêchent en groupe prêts à s’entraider. Ils vont à plusieurs dizaines de milles en mer parfois. On en a rencontré sur tout notre parcours, ainsi que leurs filets et leurs casiers. Quelques grandes pirogues avec une quinzaine de pêcheurs qui souquent leurs filets au rythme de leur chants.

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Ciel et couleurs du couchant sublimes.

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Tout se calme. Le vent nous apporte toute la soirée les effluves du marché aux poissons. Pas de moustiques, si redoutés. Un vent de nord-est s’installe la nuit, brise de terre. Petite fraîcheur de nuit dans le bateau.

Vendredi 12

l’ensemble des bateaux quitte le mouillage de Djifere pour remonter le Sine Saloun,

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certains s’arrêtent au village de Hacuna Matata à 10 miles,

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le catamaran Bye-Bye de Vincent ,qui a embarqué aussil’équipage de Caïperinia de Philippe, et nous, allons quelques miles plus loin

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pour un mouillage au bord de la mangrove et non loin d’un village.

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A 3 annexes nous allons longer et tenter de pénétrer les palétuviers .

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Philippe nous fait découvrir les huîtres sauvages de palétuvier.

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On met pied à terre, mais dans une vasière qui ventouse les chaussures et où j’ai faillit perdre les miennes,

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pour aller découvrir les étendues d’étangs, de sable, de savane et des oiseaux.

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Le soir repas invités à bord du superbe catamaran de Vincent (Bye-Bye).

Samedi 13 novembre.

Beaucoup de vent cette nuit, comme toutes les nuits.

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Tranquillement on redescend les quelques milles vers Hacuna Matata.

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Petit débarcadère avec quelques cases, 1 famille et un gardien du bistrot du ponton.

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des petits crabes pullulent dans la vase

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A côté, étrange, un village de vacances, délabré, inoccupé, mais avec une cuisine prête à fonctionner où on nous propose le repas de midi, on décline l’offre.

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Des restes effondrés de blockhaus français de la dernière guerre, vieux canons rouillés. Surréaliste.

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15 nœuds de vent pour la redescente du fleuve jusqu’à Djifre, mouillage.

 

Le lendemain Dimanche

on lève l’ancre vers 8h30 pour Dakar.

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Vent fort de nord-est, au portant jusqu’à la sortie du chenal. Quelques heures de moteur faute de vent puis un vent de plus en plus fort de face avec de la houle : ça tape beaucoup à l’avant du bateau, un fort courant contraire d’environ 2 nœuds.

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Beaucoup de rencontres de pirogues, de chalutiers, de militaires.

Tous les bateaux vont souffrir de cette remontée vers Dakar. On remonteau moteur appuyé par les voiles au près serré. Arrivée à 1 heure du matin à Dakar.

Après demain mercredi excursion au lac Rose et dans une réserve.

Départ pour le Cap Vert Vendredi à 7 h du matin.

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