Salvador - João Pessoa (Jacaré)
Connexions Internet rares, intermittentes de mauvaise qualité qui rendent très difficile la tenue du blog
22 janvier
Le, 21 au soir "caipirinha" improvisée sur le ponton, face à Jade.
Départ de la marina du Terminal Nautico de Salvador sur Jade 5, catamaran Lagoon 440, avec Joël etLili.
La veille au soir « pôt » caipirinha improvisé sur le ponton, très « chaleureux ».
Après le plein de gas oil nous reprenons la route inverse de l’arrivée pour quelques temps.
On apprécie et on revoie ces lieux maintenant familiers : le Farol de Bara et toutes les plages du bord atlantique, Rio Vermelho, Itapua, etc.
Navigation au près, près des côtes, des grains avec fortes pluies brèves et rafales de vent jusqu’à 30 nœuds, vent en moyenne à 15 – 18 nœuds.
Le soir et la nuit le vent donne une fraîcheur qui fait enfiler une polaire.
La pêche : le 23 une grosse tête de thon ! le reste avait été dévoré probablement par un requin.
Mais heureusement le lendemain la pêche ramène une bonite et un beau thon de 5-7 kg, entier celui-là.
Des rencontres : une plateforme pétrolière,
un bateau de forage,
un paquebot à l’aube qui se rend à Noronha.
Des champignons de fumée par écobuage des champs de canne à sucre.
Ce matin du 24 janvier vents tournants, faibles, quelques grains. On a remis le moteur.
Alternances de grains, d’absence de vent, de mer calme ou agitée, forte chaleur au soleil, presque froid sous les grains ou la nuit.
Mardi 25 dans la nuit et à l’aube on passe devant Recife et ses gratte-ciels et
dans l’après-midi à 16h arrivée au mouillage à Jacaré-Village, face à la Marina tenue par 2 français, Francis et Philippe.
Nicolas nous attend sur le ponton, son QG pour les arrivées est sur la terrasse accueillant tous les équipages autour de tables et chaises du bar. Point de rendez-vous et point de départ pour les minibus d’excursion ou pour les courses. La remontée du rio Paraiba se fait avec prudence et en suivant les way-points indiqués à la réunion de départ de Salvador. Les bancs de sable, les filets de pêche signalés par les pêcheurs qui nous sifflent au dernier moment.
Ciel tropical, se chargeant en quelques instants de lourds cumulus, ciel noir et grosse averse de 20 minutes. Chaque jour ce scénario se répète 1 ou 2 fois. C’est la saison des pluies.
Olinda est une « petite » ville de 400 000 habitants dans la banlieue de Recife.
Ancienne capitale régionale on y trouve les vestiges de la splendeur avec surtout les églises baroques portuguaises, mais sans la marque géniale d’Aleijadinho du Minas Gerais (Ouro preto, congonhas…)
c’est dans la « Sé » qu’est enterré le controversé évêque de Récife : Dom Helder Camara. Petites rues aux maisons basses et colorées,
des écoles de danses de Carnaval,
ici on danse le « Frévo », et les répétitions vont bon train à quelques semaines du carnaval, le soir les rues se remplissent pour assister.
Tous les soirs au coucher du soleil, face aux bars et restaurants sur pilotis, un saxophoniste joue le « Boléro » de M. Ravel.
Une foule se presse sur toutes les berges.
Le musicien se déplace en barque menée doucement devant toutes les assistances.
Plus de bruit de moteur, pas d’autres sonos, aucun bruit de foule, c’est l’instant magique, le saxophone glisse sur l’eau pendant que le soleil disparaît à l’horizon.
Et c’est comme cela tous les soirs.
Balade collective en bateau sur les plages et dans la mangrove
Baignade à la caipirinha
tous ces petits fruits brésiliens, inconnus chez nous, aux goûts inattendus ou délicieux
des voiles multicolores
La cachaça, c’est la base de la caipirinha, rhum de canne à sucre à 40°. Surtout consommée par les étrangers, (les brésiliens boivent surtout de la bière, se méfiant de la qualité des glaçons !). Visite d’une distillerie et dégustation prudente.
Sur les routes baraques de vente de viande,
de fruits,
dans les arbres des petits ouistitis curieux et trouillards.
Le « tapioca » est une galette de farine de manioc dans laquelle on peut tout mettre, beaucoup de coco. Le brésilien s’arrête à ces petites cahutes à toute heure pour couper la faim.
Une jeune caissière au rire éclatant, qui ne pouvait plus s’arrêter de rire après avoir entendu nos prononciations de « coco » : en portuguais accent sur la première syllabe : « côco », notre prononciation sans intonation : coco, veut dire ici « caca » !!
Sur les murs des inscriptions à caractère religieux, comme un peu partout : mélange de profane et de sacré.
Marché dans la petite ville de Alagoa Grande,
avec un théâtre ravissant.
A l’approche du départ, remise en ordre et toilette de Jade 5 : mise en échouage à la marée haute sur la plage, vers 15h,
nettoyage de la coque, graissage des hélices,
et à 3 h du matin à la marée haute suivante, remise à l’eau.
Concert sur la plage offert par la municipalité de João Pessoa, 2 fois par semaine en janvier :
ce soir concert de Manu Chao, ambiance calme, bon enfant, baraques en tous genres, lumières et décibels sans limite.
Départ ce matin mardi 1er février pour l'île de Fernando de Noronha