Santo Antão
Lundi 29 et Mardi 30
Escapade à Santo Antão, la plus île du Cap-Vert, dit-on, dont le port:Porto Novo est à 8 milles de Mindelo (une quinzaine de km). Embarquement à 7h 30, 2 ferries assurent la traversée,
le "Ribeira de Paul", sorte de guimbarde de la mer, "boat people" à l'allure sympathique et peu rassurante
et le ferry de la compagnie Armas pour laquelle le "Petit Futé" a pris définitivement parti.
1h 50 de traversée, le ciel est bouché et on redoute de faire la visite de l'île dans le brouillard. Milly, de l'accueil de l'AF avait organisé par téléphone nos 2 jours
et un guide nous attendait avec une pancarte à la sortie du bateau.
On grimpe dans un "Espace" et c'est la traversée vers le nord, vers Ponto do Sol, passant par Ribeira Grande. routes entièrement pavées de cubes de lave noire.
Le versant sud est assez aride, et plat autour de Porto Novo,
et versant sud la végétation devient luxuriante et tropicale dans les vallées.
Le ciel est bouché pendant toute la montée et se découvre dans la vallée de Ribeira Grande,
des sommets un peu nuageux et des à-pics ensoleillés,
des vallées profondes,
une paysanne trie des patates douces
des petits villages aux maisons typiques aves toits de chaume.
Un petit Cap-verdien de 25 jours
En route on prend un vieux Cap-Verdien qui envisageait de faire toute la route à pied. Il nous quitte à Ribeira Grande.
Il fait chaud, un verre est bienvenu dans un bar qui a de l'humour (ici nous faisons crédits aux adultes de 90 ans s'ils sont accompagnés de leur parents).
C'est là que Philippe s'aperçoit qu'il n'a plus son portefeuille ... ses papiers, passeport, permis de conduire, etc.. rien dans la voiture... on refait toute la route d'aller, espérant le trouver à un des arrêts, sur le bord de la route.
De retour à Porto-novo notre guide nous amène au commissariat de police
pour une déclaration de perte, et un espoir que le portefeuille y soit rapporté. Très certain vol par pic-pocket, sur le bateau ou à la descente dans la foule.
Nous repartons vers la destination : Ponto do Sol, village, port de pêche à la pointe nord de l’île,
par la route du littoral, en grande partie pavée.
Par les villages de Janela,
Paul avec sa vallée luxuriante avec des papayes,
des arbres à pain,
une végétation dense et tropicale. Ribeira Grande, traversée cette fois et Ponto do Sol,
traversée pour aller au hameau de Fontenhas
par une petite route étroite accrochée à flanc de montagne,
vertigineuse, suspendue au dessus du vide et de la mer agitée.
Le soir et la nuit dans un petit hôtel bien tenu par Betty une cap-verdienne qui est née et à vécu en France
Le lendemain matin pour moi lever à 6h 30,
au port de pêche aux premières lueurs du jour.
Une trentaine de pêcheurs sont rassemblés face au petit port et à la mer déchaînée. Ils semblent attendre, une accalmie ?
tout à coup surgit une barque de pêche qui profite d’un temps entre deux vagues déferlantes pour entrer, moteur à fond dans le port.
Aussi tôt un bout, un cordage, lancé est attrapé et une vingtaine de paire de bras hissent la lourde barque de bois à sec en quelques secondes.
La pêche a été bonne ; une dizaine de baracoudas, aussitôt découpés et préparés à la vente.
Remontée du village et de ses rues pavées pour escalader la montagne en face,
pente rocailleuse de roches de lave noire,
quelques abris pour chèvres.
30 mn de grimpée et une superbe vue sur Ponta do Sol,
et je reprends à pied la petite route d’hier soir vers Fontenhas,
cette fois en plein soleil, petite route de terre poussiéreuse, tout aussi vertigineuse à pied
jusqu’au hameau de Fontenhas sous le soleil cette fois.
La pension et Betty, notre hôtesse
A 14h 30 nous attrapons un aluguer (taxi collectif) jusqu’à l’embarcadère.
A l’entrée dans la rade à droite le sommet est appelé « la montagne du visage », qui dessine un profil.
Sur le bateau on sent nettement le vent de nord-est qui souffle (les alizés sont là ) on croise plusieurs voiliers de l’ARC déjà partis. C’est bon pour notre départ vendredi.
Dès l’arrivée Philippe va prendre contact avec le Consul.